Textes d'ambiance

"Et c'est en 1917 que nos dernières communications avec les états de l'ouest cessèrent. Après un demi siècle de guerre, la Californie, dernière poche de résistance à l'envahisseur, fini par tomber.
Plusieurs dizaines de millions de personnes durent fuir par bateau pour chercher refuge en russie, chine, australie ou amérique du sud. La plupart pour y trouver une vie de misère, parqués dans des camps.
Mais le pire, ce fut les personnes laissées là bas...
Plusieurs centaines de milliers de personnes furent ainsi massacrées par les hordes de sous soliens, abandonnées de tous, condamnées par folie de Lincoln qui préféra sauver l'est au dépend du reste du pays.
Voici ce à quoi je pense quand on me parle de la grandeur de Lincoln et de l'espoir qu'il a pu apporter."

Conférence de Jacques Bainville, historien français

" Jervis ? Jervis !?!
-Oui monsieur.
- Jervis, moi qui n'aime pas la paperasse, en ce temps de pluie me voila à laisser mes yeux se poser sur la comptabilité de la colonie.
-Bien Monsieur. Monsieur est homme avisé.
- Certes...Mais qu'est-ce cette ligne ? Depuis quand nous nous retrouvons à payer 10 000 dollars pour...Pour...Bien lisez donc !
- Pour la FCA.
- Qu'est-ce ?
- La Fédération des Colonies Américaines monsieur.
- Mais voyons Jervis...Je sais ce qu'est la FCA, mais pourquoi payons-nous ?
- La Fédération est une administration Monsieur. Elle tient son siège à la Maison Blanche, et sans vouloir être imprécis, il me semble qu'elle emploie près de 1500 travailleurs.
- Fichtre ! Mais que font-ils ?
- Officiellement, ils régissent les territoires libres et l'état du Kansas. En somme, si monsieur le permet, ils aspirent à maintenir la paix sur le sol américain. Ah, et ils ont la gestion logistique du mur aussi, évidemment.
- Maintenir la paix ici ? Je ne savais même pas que la Fédération avait une administration.
- Si Monsieur le permet...
- Allez-y donc Jervis.
- La Fédération n'est ni connue ni respectée des pairs de Monsieur. Disons qu'elle permet de faire croire politiquement que les USA existent encore.
- Apparence politique ?
- Oui Monsieur.
- Bien....SI les prusses ont payé, renouvelez l'enveloppe...Et si un membre de cette Fédération demande à me voir, évidemment je serai à Londres.
- Oui Monsieur."

Discours fréquent à propos de la FCA, dans les maisons bourgeoises.

Le peuple indien se meurt. Victime tout d'abord des colons blancs et de la destruction de ses terres de chasse, il est maintenant réduit en poussière par les attaques des sous-soliens.
Je sais que vous avez pris le parti de ne plus agir de l'autre coté du Mur que vous avez dressé. Mais sachez que de cet autre coté, nous nous battons jour après jour contre cet envahisseur. Nous ne lui laissons pas de répit et l'assaillons sans relâche.
Aussi, je ne viens pas vers vous vous demander de payer pour vos crimes passés, je viens vers vous vous demander de l'aide afin d'éviter un crime futur.
Déployez des forces par delà le mur. Ensemble nous pourrons les repousser.

Discours de Peau d'Ours, un chef indien, au gouverneur du Michigan

C'est avec une joie non dissimulée que je dois présenter aujourd'hui celui qui a su lutter efficacement contre la criminalité à travers tous nos pays. Grâce à lui et à son action en dehors de toute frontière, de nombreux criminels ont pu être traqués à travers différents pays et se retrouvent aujourd'hui à la place qu'ils méritent: Dans un cimetière ou derrière les barreaux.
Mais ce soir, je ne suis pas seulement un gouverneur heureux de vous présenter un grand homme, je suis aussi un père, fier du chemin que son fils à su tracer et honoré de l'honneur que la FCA a daigné rendre à mon unique enfant.
Je vous le dis à vous, il a longtemps voulu dédaigner cet honneur pour se concentrer sur son nouveau cheval de bataille: le crime organisé. Ce ne fut pas aisé de le convaincre de venir aujourd'hui, alors, je vous prie de lui réserver un meilleur accueil afin de lui montrer que nous sommes fiers du travail qu'il a accomplit et qu'il va encore mener.
Assez de palabres, messieurs, je vous prie d'accueillir chaleureusement, Shaun O'Sullivan, Marshall de la FCA !

Discours du gouverneur de l'Arkansas, Douglas O'Sullivan, à l'occasion de la remise de la médaille du mérite à son fils, avril 1918

-Dr Carl Tanzler von Cosel, vous êtes aujourd'hui présent devant ce tribunal pour répondre des crimes que vous avez commis entre juin 1917 et octobre 1919. Au cours de cette période, vous avez profité de votre situation pour réaliser des avortements et de plus pour réaliser des expérimentations que la morale réprouve sur les foetus que vous avez ainsi extrait.
En vertu de quoi, vous êtes accusé d'abus de confiance, homicide volontaire sur ces foetus et pratique immorale de la médecine.
Que souhaitez vous plaider ?
- Coupable votre honneur... Mais je...
- Vous aurez la parole le moment venu ! Reconnaissez vous voir pratiqué des avortements, ce qui je le précise est fortement interdit par la loi ?
- Je le reconnais votre honneur.
- Les actes que vous avez commis vous ont déjà amené a être radié de l'ordre des médecins et ont entrainé de nombreuses plaintes des maris de vos patientes qui déclarent alors ignorer ce qu'allait devenir leur enfant après cette opération immorale. Reconnaissez vous avoir caché la finalité de ces avortements ?
- Je leur évitais la douleur de savoir ce qu'allait devenir leur fœtus, effectivement. Mais c'est un fœtus qui était destiné à mourir de toute façon !
- Contentez vous de répondre à mes questions je vous prie, nous ne sommes pas là pour revoir les codes moraux. L'inhumanité dont avait fait preuve est tout à fait comparable à celle du Dr Moreau, on ne traite pas ainsi un être humain, même en devenir ! Je me permets de vous rappeler que nous vivons dans une société civilisée qui respecte la vie tout autant que l'individu.
Reconnaissez vous avoir extrait des foetus vivants afin de pratiquer sur eux des expériences ?
- Tout à fait, c'est très délicat à réaliser mais j'avais besoin de ces foetus en bon état de marche.
- En bon état de marche ! Vous vous rendez compte du mépris que vous affichez pour ces êtres vivants que vous avez mutilé et assassiné !
- Je...
- Assassiné oui ! Quand on retire ainsi la vie à un être humain, il s'agit d'un meurtre ! Et la loi est très claire pour ce genre de crime.

Début du procès scandaleux du Dr Tanzler

"Hey Harry ?
- Ouaip ?
- Vient d'où c'te bouteille ?
- Ben d'un bled au nord.
- Ca vient des Roosevelt ?
- Nop.
- Des Kennedy alors !
- Nop.
- Attends si ton whisky vient ni d'l'un ni d'l'autre, vient d'où ?
- Ché po. Parraît que la fédé s'lance dans l'commerce illégal...

Harry et Mike, 2 bon vivants du Kansas.

Et pendant ce temps là à Vera Cruz...

- Ola Bambino ! Tu as pensé faire la vaisselle ?
- Oui Carlos, mais j'ai cassé plusieurs assiettes en la faisant, je suis désolé !
- Aie aie aie, mais comment faisait ta mère ?

8 TANKERS A VAPEUR ?!?
Mais...
MAIS DEPUIS QUAND L'ESPAGNE ENVOIE DES TANKERS PLEINS D'HOMMES ?!?
Oui le Sommet, certes le Sommet, mais L'Espagne n'a pas répondu présente alors qu'elle vienne pas nous débarquer ses troupes maintenant !
Déjà qu'ils ont envahi le Portugal, ils vont pas essayer de grapiller le Texas !!!

Entendu dans le quartier non loin de la Maison Blanche, siège de la FCA

CAPORAL EN APPROOOOOOOOOOOOCHE !!!!!

Ordre courant sur le mur de Lincoln qui signifie : tous à couvert

Qu'est devenu Bonnot ?


Depuis leur évasion en octobre dernier, la Bande à Bonnot à fait encore tristement parler d'elle en disparaissant d'un coup de la circulation.
Les autorités ne trouvent plus de trace de ces criminels endurcis et dangereux, laissant ainsi tous leurs crimes impunis et des dizaines de veuves et d'orphelins sans justice.
Rappelons que cette bande d'anarchistes s'était fait connaître par leur braquage en automobile puis par leur cavale sanglante de près de 3 ans, débutant en France pour finir ici, en Virginie.

Le marshall O'Sullivan nous a assuré qu'ils ne s'en tireraient pas en si bon compte et leur remettrait rapidement la main dessus.

Article du Daily Virginie du 12 janvier 1908

"Car mes enfants je vous le dis : voici des siècles que l'Eglise Chrétienne vous dirige, vous muselle, vous cadre et vous montre la voie. Et mes prédécesseurs ne l'ont fait que dans un seul et unique but : vous guider dans les pas du Seigneur, afin de faire de vous de serviles moutons, vous conduisant tel des bergers pour que vous ne vous soumettiez pas à la tentation !
Mais ce temps est révolu !
Vous n'irez plus à la messe chaque dimanche en reculant !
Vous embrasserez vos frères protestants !
Et vous aimerez Dieu le père pour ce qu'il est, de votre foi pure et sincère, car nous vous avons guidé avec succès pour aujourd'hui pouvoir se lever unis face à l'adversaire démoniaque !
Que les cultes ne soient plus sujets de tourments, mais de lumières qui vous guideront à travers ces ténèbres que nous allons définitivement vaincre !
Amen !"

Sa Sainteté le Pape Léon XIII, discours de la réforme de l'Eglise de 1875 à Rome

Napoléon Bonaparte en faisait partie lui aussi ! C'est ce qu'affirmait George Dillon, Nicolas Deschamps ainsi qu'un jésuite américain, Leonard Feeney ! Ils sont partout et ils ont méticuleusement préparé leur invasion.
Lincoln ! Pourquoi ce Mur ? Pour leur offrir un peu de terre, et pas qu'un peu ! La moitié de l'amérique du nord ! C'est un sale traitre Lincoln !
Je te parie qu'à l'ouest, ils ont pris les armes contre nous afin d'aider les sous soliens à prendre cette terre donnée par Lincoln.
Ils sont infiltrés à tous les niveaux et on les laisse faire.
Tiens, je prends aussi l'exemple de Jules Verne. Comment il savait ? Ben je te parie qu'il fréquentait lui aussi la franc maçonnerie et que ses amis lui ont proposé d'aller voir comment ça se passe chez eux.
Partout je te dis !
Ne fais confiance à personne, car tout le monde peut travailler pour ces enflures !

Monologue d'un ivrogne dans un bar

"- Je te préviens Jordan, si tu n'es pas sage, des méchants bandits viendront cette nuit te kidnapper et seule Buffy, la tueuse de méchants, pourra venir te libérer !
- Tu crois vraiment que je vais croire ton histoire avec un prénom aussi ridicule ?
- Viens là que je te mette une claque !"

Altercation familiale entre une mère et son fils de Dodge City

- C'est qui le nouveau ?
- Un Kennedy si j'ai bien compris...
- Putain, un Kennedy ! Ca craint !! Va pas falloir l'titiller alors
- Que tu crois ! De ce que j'en sais, ça craint pour eux actuellement. Le doyen peine à se déplacer et Joe, le fils ainé, a été descendu il y a quelques mois lors de son arrestation. Il ne reste pas grand monde pour reprendre le flambeau. Ils sont en train de crever les kennedy. Puis avec le Marshall O'Sullivan qui veut s'en prendre à la mafia, ils n'ont aucune chance maintenant.
- Ha ben ça pour une bonne nouvelle alors...
- Je crois qu'on va bien s'amuser ce soir...

Discussion entre deux taulards du pénitencier de Pine Bluff

- Dites moi cher ami, vous portez une veste fort étrange, je n'ai jamais vu de telles coutures ni des motifs de la sorte !
- En effet, vous ne devinerez jamais d'où elle provient !
- Au vue du tissu, je dirais que ce sont des étoffes de chine.
- Perdu, vous êtes bien loin de la réalité !
- Des tissus arabes alors ?
- Pas du tout ! Ses créateurs ne voient pas beaucoup la lumière !
- Ce n'est quand même pas un pays nordiques ?
- Pas le moins du monde !
- Bon, j'abandonne, dites moi tout !
- Et bien, cette veste vient du sous sol !
- Du sous sol !! C'est impossible !
- Et bien si, j'ai pu en faire l'acquisition grâce à un petit réseau de contrebande dont je vous recommande l'usage
- Dites ! Dites !
- Envoyez un télégramme à Berry à Odessa, dans le kansas, pour l'inviter à une soirée, vous allez être comblé !
- Grand merci mon ami, j'ai hâte de voir les chapeaux qu'ils portent dans le sous sol !

Discussion entre deux gentlemen de la haute société

- Comment ça le nom de mon maitre ?!
- Ben, un sale nègre dans ton genre doit avoir un maître, c'est comme ça, on ne laisse pas les animaux en liberté en Alabama.
- Mais je suis un homme libre ! Mon père était un homme libre aussi ! Je suis commerçant et je ne vois pas pourquoi je devrais déclarer un maitre pour pouvoir aller faire des affaires dans votre état !
- Va te plaindre à Lincoln ! C'est lui qui a laché sa grande cause pour rallier tous les états contre les sous soliens ! Alors ici, on a fait le référendum de 1865 et on a gardé nos nègres dans nos cages, alors soit tu suis nos traditions, soit tu fais marche arrière. Mais pour ta gourverne, tu auras le même accueil dans tous les états du sud, que ce soit l'Arkansas, la Caroline du Sud en passant par le Mississipi, l'Alabama ou la Georgie. Et c'est pas la Floride ou la Lousiane non plus qui ont relâché leur bétail. Tu as déjà du bol, je pourrais très bien te mettre en taule et te vendre à un négrier du coin alors ne t'avises pas de franchir cette frontière sans me déclarer ton propriétaire !

Discussion entre un marchand itinérant de Virginie et un garde frontière de l'Alabama

- Et à ton avis, il y aura qui à ce sommet ?
- Ben déjà, il y a les prusses et les français. Après, dans le détail, j'en sais foutre rien mais c'est sur qu'il va y avoir du conflit.
- Tu penses que le roi George V va envoyer qui pour nous ?
- Avec son état de santé précaire, c'est sur que ça ne sera pas lui. Je verrais bien le prince Edouard.
- Le prince Edouard ! Avec toutes les histoires scandaleuses où il est mêlé !
- Ouais, je sais, mais c'est notre futur roi, faut bien qu'il commence à se responsabiliser un de ces jours.
- Tu parles ! Je suis sur que notre roi va envoyer un quelconque conseiller, genre David Lloyd George ou de ses amis libéralistes.
- Ouais, super ! La valse des anonymes ! En fait, j'ai l'impression que tout le monde s'en fout de ce sommet.
- Je le sens bien venir aussi, et on est bon pour faire le planton sur ce putain de mur pendant encore dix bonnes années.

Discussion entre deux soldats britanniques

- Papa ! Papa ! On va où ?
- Chez votre oncle Sam.
- Tonton Sam ! Mais il est chiant, il parle tout le temps !
- Mais arrêtez de vous plaindre ! J'ai décidé qu'on irait passer quelques jours chez votre oncle, alors soyez heureux un petit peu d'aller en ville. Ca va vous faire du bien de voir des gens.
- Tu crois qu'il me laissera jouer avec des revolvers ?
- J'en sais rien, tu lui demanderas.

Une petite famille qui part rendre visite à la famille